La chaîne de Belledonne est composée de six secteurs, du nord au sud.
Le Val Gelon Coisin
Le Val Gelon Coisin, situé au nord ouest de la Chaîne de Belledonne regroupe 18 communes sur une surface d’environ 150 km². Il culmine à 2805 mètres d’altitude au Pic du Frêne sur la commune d’Arvillard.
La forêt est très représentée sur l’ensemble du secteur. Les basses altitudes, dans la plaine du Gelon, sont utilisées pour la production céréalière. La Vallée des Huiles offre des champs de vision restreints, dominés de forêts. Le secteur varie donc de la plaine agricole aux sommets en passant par des vallées encaissées et des plateaux majoritairement boisés de feuillus et de conifères servant à la production sylvicole.
L’agriculture est traditionnelle avec des productions essentiellement bovines mais également ovines et caprines. Du fait de la grande surface boisée, les agriculteurs doivent monter faire pâturer leurs troupeaux en alpages.
Arvillard est la commune qui possède la plus grande surface d’alpage avec l’unité pastorale Val pelouse de 142 ha. Cet alpage abrite 90 vaches allaitantes et leurs veaux. La surface totale d’alpage s’élève à 310 ha. Les autres unités pastorales, situées sur les communes de Presle et Le Verneuil sont pâturées uniquement par des génisses.
La plupart des agriculteurs sont pluriactifs. Certains proposent de l’accueil à la ferme avec visites, dégustations et/ou restauration comme à la Chèvrerie des Baruettes au Bourget en Huile ou encore la Ferme des Valnoix à La Chapelle Blanche. (Liens)
La route du Fer traverse le Val Gelon depuis le massif des Hurtières. Le site minier et hydraulique du Joudron se visite sur la commune d’Arvillard, seul ou accompagné. On peut y voir la mine, les ruines de l’ancien moulin ainsi que le four à griller.
L’institut Karma Ling, situé sur la commune d’Arvillard dans la Chartreuse de Saint-Hugon construite en 1173, transmet les traditions et pratiques Boudhistes. À la Chartreuse, on peut s’y loger, s’y restaurer et s’y instruire sur le patrimoine local qu’il soit naturel ou culturel.
L’éco-musée de Saint-Jean, à la mairie de La Rochette présente toute l’histoire du quotidien des savoyards de 1850 à 1950 avec de nombreux objets : coiffes, vêtements, vaisselle, vieux métiers, ustensiles… Contacter la mairie de La Rochette pour se renseigner.
Le Val Gelon Coisin offre également de multiples activités physiques de pleine nature et culturelles. On peut y pratiquer la pêche, la randonnée, l’équitation mais également des sports à “sensations” comme le parapente, le canyoning, l’escalade et la via ferrata sur la commune de La Table avec deux bureaux d’accompagnateurs en montagne Montagne Belledonne ou Montagne Nature et Hommes.
Le sentier de découverte forestier La Clé des bois présente le monde de la forêt. Il peut être parcouru seul ou accompagné avec la possibilité de visites pédagogiques sur demande.
Le Val Gelon regroupe de nombreuses mines et fours à griller datant de l’époque des Chartreux de Saint Hugon (16e siècle). On rencontre également de nombreuses chapelles datant du 18 et 19e siècle sur beaucoup de communes et des croix panoramiques sur les sommets offrants des vues à 360 degrés. De plus, 15 sentiers de randonnée sont balisés et répertoriés dans un topoguide disponible à l’Office du tourisme de La Rochette ValGelon.
Le massif des Hurtières
Le massif des Hurtières est découpé en cinq communes sur 67 km² et abrite 850 habitants. Ce secteur représentant la façade nord est de la chaîne de Belledonne s’oriente sur le massif de la Maurienne.
Les basses altitudes sont occupées essentiellement par les habitations et des milieux ouverts agricoles. La rivière l’Arc y coule. Le reste du secteur est recouvert par de nombreuses forêts. Très peu d’alpages sont présents sur les hauteurs.
L’agriculture pratiquée est typiquement savoyarde et donc extensive et traditionnelle avec en fond de vallée les champs de céréales cultivés de manière plus intensives. Seuls 250 ha d’alpages sont présents sur le secteurs et uniquement regroupés sur la commune de Saint Alban de Hurtières. Le reste de la surface
Le massif des Hurtières Depuis le début des années 1990, le secteur s’est orienté vers le tourisme doux autour des sites miniers présents. Le Musée du Grand filon, à Saint Georges des Hurtières retrace l’histoire du fer avec des visites d’authentiques galeries anciennement exploitées et les récits de la vie et des méthodes de travail des mineurs.
Les forêts offrent une grande ressource de randonnées pour tous les niveaux, de la promenade familiale au la randonnée pour personnes expérimentées.
La commune de Saint Léger possède une falaise haute de 70 mètres entière équipée que l’on peut escalader à partir d’un niveau moyen. La commune offre la possibilité de se promener en famille pendant moins d’une heure mais aussi de partir en randonnée pendants plusieurs jours en passant par les plus beaux sommets et points de vue. Des chalets forestiers permettent de faire une halte pour la nuit comme les chalets revaux et Poste Optique. Au fil de la marche vous découvrirez de petites constructions qui témoignent du passé comme une ancienne forge, un pressoir, des fours à pain et l’église datant du 17e siècle.
Le musée des Quatre Saisons de Saint Georges des Hurtières accueille le public avec des expositions et des explications sur les plantes médicinales, leurs utilisations, leurs vertus et des exemples de recettes simples. On peut également observer sur cette même commune un patrimoine varié avec une église romane, la chapelle de la minière, des fortifications et d’anciens fours à pain le longs de nombreux sentiers. La commune de Saint Alban des Hurtières est connue pour le col du Grand Cucheron qui se trouve à 1188 mètres d’altitude. On y trouve aussi Le saint Antoine, rocher où l’on faisait les feux de la Saint Jean, un temple protestant, des vieux fours, des anciens bassins des fontaines ainsi que des cadrans solaires. Quinze croix de missions sont disséminées sur l’ensemble du territoire communal sur des sommets. Les mines de cuivre et de fer de Saint Georges des Hurtières sont les plus anciennes de Savoie et les plus importantes. La célèbre épée de Durandal y aurait été fabriquée.
La commune de Montgilbert est située à l’entrée de la vallée de la Maurienne, adossée au massif de Belledonne, face au massif du Grand Arc. Montgilbert présente un patrimoine remarquable avec une église de 1865 à trois cloches classées monument historique, la chapelle Sainte Marguerite construite en 1629. Diverses activités peuvent être faites en familles comme les circuits découverte, la visite de la scierie ancienne (1912) ainsi que la visite la chèvrerie Ferme de la Caprinée.
La commune de Saint Pierre de Belleville est connue pour se centrale hydroélectrique et son lac de pêche mais aussi pour avoir la plus ancienne cloche de France (13e siècle), En 2001, le village s’est doté d’un carillon de treize cloches sur la place de la mairie. La commune offre un grand nombre de sentiers pour se rendre au col de l’Arbarétan en passant par bois et pâturages ou marcher vers la Pointe de Rognier pour les personnes plus expérimentées.
Le Pays d’Allevard
Des paysages forestiers
Le Pays d’Allevard est situé sur le versant occidentale, sur les contreforts de la chaîne de Belledonne, entre les stations des Sept Laux et du Collet d’Allevard. Ce secteur est entièrement recouvert part la communauté de commune Le Grésivaudan. Situé à mi-chemin entre les villes de Grenoble et Chambéry et en face du massif de la chartreuse, cette place stratégique permet au Pays d’Allevard de proposer de nombreuses activités.
La forêt est l’élément dominant des paysages du Pays d’Allevard, ce qui en fait un des secteurs les plus boisés de la chaîne de Belledonne. La forêt fut longtemps utilisée durant l’exploitation minière, pour alimenter les hauts fourneaux en charbon de bois.
Les thermes d’Allevard
C’est en 1836, que les vertus thérapeutiques de la source d’Allevard ont été reconnues et au cours du 19e siècle que les premiers thermes sont construit. Aujourd’hui le Pays d’Allevard vaut sa renommé aux thermes qui sont l’une de ses principales activités économiques. Arrivés à leur apogée, ils ne cessent pourtant de se développer, notamment avec de nouveaux travaux en 2008 qui ont permis de faire évoluer la gamme de soins proposer, autour du bien être (hammam, sauna japonais, salle d’ionisation et de luminothérapie).
Les Thermes d’Allevard
38580 Allevard les Bains
www.allevard-les-bains.com
www.thermes-allevard.com
04 76 97 56 22
contact@thermes-allevard.com
Une révolution industrielle grâce au fer
Le Pays d’Allevard d’un point de vue géographique est composé de nombreux filons ferrugineux, de qualité exceptionnelle. Grâce a ce réseau de galeries, les mines de fer se sont intensément développées au cours du 17e siècle. les hauts fourneaux ont été édifiés, c’est à cette période que l’exploitation minière a pris toute son ampleur et que se sont développés de nombreuses sidérurgies, et taillanderies. Pour rappeler cette histoire vous pourrez visiter le musée des forges et moulin de Pinsot, et parcourir le sentier du fer.
Forges et moulins de Pinsot
www.forgesmoulins.com
rue Louise Barnier 38580 Pinsot
04 76 13 53 59
forgesmoulins@gmail.com
Une station d’altitude
Le Collet d’Allevard est situé entre Chambéry et Grenoble. Cette station familiale accueille petits et grands. En hiver, avec son snowpark, boardercross, et sa zone de freeride, les amateurs des sports de glisse et de sensations fortes y trouveront leur compte. De plus, la particularité de la station réside par la présence d’éclairages artificiels qui lui confère le statut de plus grand domaine skiable nocturne d’Europe. L’été de nombreuses activités diverses sont également à disposition des visiteurs. Vous pourrez ainsi pratiquer la randonnées sur sentiers balisés, ou découvrir des activités originales comme le Déval’kart ou la Trotin’herbe.
Une agriculture de subsistance…
L’agriculture dans le pays d’Allevard n‘est pas la principale activité économique. Elle n’a jamais été très développée, car jusqu’au 18e siècle, elle n’était qu’une agriculture de subsistance. Au cours de temps, elle est apparut comme un complément d’activité à l’exploitation minière. En effet, cette dernière prenait beaucoup de temps aux ouvriers qui n’avaient pas assez de temps pour développer leurs activité agricole.
Aujourd’hui des associations se sont développer pour tenter de soutenir cette agriculture. À l’image de l’association pour la promotion des produits agricoles du Pays d’Allevard créée en 1985 par sept jeunes agriculteurs.
APPAPA
www.premiumwanadoo.com
Certaines communes à l’image de Saint Pierre d’Allevard (14 agriculteurs) et la Chapelle du Bard (12 agriculteurs), permettent de maintenir l’agriculture.
En effet, ces deux villages comptent deux ou trois fois plus d’agriculteurs que sur les autres communes du Pays d’Allevard. Ainsi, Saint Pierre d’Allevard est la troisième commune agricole de la chaîne de Belledonne.
Des alpages d’altitude
On peut recenser sur le Pays d’Allevard de nombreux alpages. Ils sont principalement situés sur les lignes de crêtes. Les animaux mis en alpages sont généralement des ovins, mais il est possible également de trouver des caprins, quelques vaches laitières et allaitantes.
Un des alpages les plus connus est l’alpage du Crêt du Poulet, situé sur la commune de Saint Pierre d’Allevard. Il est populaire car qu’il reçoit beaucoup de visiteurs que ce soit l’été avec les randonneurs, ou l’hiver avec les fondeurs et randonneurs en raquettes. La Ferrière est une commune dont partent de nombreuses randonnées été ou hiver, comme la randonnée des 7 Laux et son refuge.
Les grands rendez-vous en Pays d’Allevard
Pour mieux découvrir le Pays d’Allevard, le musée Jadis Allevard, labellisé Musée de France est situé dans l’ancienne maison des forges. Il retrace toute l’histoire du Pays d’Allevard, avec de nombreux objets et documents archivés.
musée Jadis Allevard
1 rue de la Libération 38580 Allevard 04 76 45 16 40
Si voulez mieux appréhender le territoire en randonnées, vous pouvez emprunter le sentier de découverte qui part de Saint Pierre d’Allevard. Pour plus d’information contactez la mairie de Saint Pierre d’Allevard.
Les Balcons de Belledonne
Des paysages ouverts et habités
Les balcons de Belledonne sont situés dans le département de l’Isère, au sud de la chaîne de Belledonne, sur le versant occidentale. Le glacier du Grésivaudan, en se retirant a créé une sorte d’auge qui a formé des balcons. Dans l’étagement de la végétation, les balcons ont une place centrale puisqu’ils sont situés entre 200 et 900 m d’altitudes. Ces espaces sont constitués de nombreuses vallées vivant au gré des petits villages qui les composent. C’est grâce à la présence de ces activités humaines (agriculture, exploitation minière, forêt) que l’on retrouve dans cet environnement des paysages ouverts constitués de prairies, vergers…
Des formes de tourismes diverses et variées…
Les balcons de Belledonne ont su développer une certaine forme de tourisme en partie grâce aux stations de Chamrousse et des 7 Laux. Plutôt tournées vers le tourisme hivernale, elles proposent aux touristes de nombreux sports de glisse et d’autres activités de découverte. Chamrousse a gagné sa popularité grâce au déroulement des épreuves des jeux olympiques de Grenoble en 1968, ce qui en fait une des stations les plus connues de la chaîne de Belledonne.
www.chamrousse.com
www.les7laux.com
Le Domaine du Barioz met à disposition de nombreuses pistes pour la pratique d’activités nordiques. De plus, c’est le site de ski de fond le plus important de la chaîne de Belledonne, puisque c’est l’endroit qui reste le plus longtemps enneigé.
Parallèlement, un tourisme de nature se développe peu à peu. Grâce au réseau des Fermes de Belledonne, vous pourrez découvrir au fil de vos randonnées entre villages et alpages, ces agriculteurs qui façonnent le territoire. Ces derniers vous feront découvrir leurs savoir-faire et le métier d’agriculteur en montagne, ainsi que la typicité des différents produits qui en sont issus.
L’association Au fil de Belledonne a été créée par des acteurs du tourisme, et de l’accueil pour dynamiser et mettre en valeur la vie touristique de la chaîne de Belledonne.
Une histoire de thermalisme
Comment parler des balcons de Belledonne sans évoquer une de ses principales activités qu’est le thermalisme. Ce sont le Romains qui au 18e reconnurent les vertus de l’eau de source. Les premiers thermes furent édifiés en 1823. Aujourd’hui les thermes d’Uriages sont toujours présents, et font la renommée de cette ville, et des balcons de Belledonne. Ce centre propose des cures thermales pour les maladies rhumatologiques, dermatologiques, et des voies respiratoires ; mais également toute une gamme de soins, et de remise en forme pour tout public.
Un territoire préservé
Les balcons de Belledonne ont su préserver leur territoire malgré un tourisme important. En effet, ce périmètre est recouvert partiellement par la zone Natura 2000 « Cembraie, pelouses, lacs et tourbières de Belledonne de Chamrousse au Grand Colon“.
Sur ce site, on retrouve un patrimoine naturel important composé de prairies sèches, d’espaces naturels sensibles comme la tourbières du marais des Seiglières, ou de la forêt domaniale de Prémol. De plus, ce secteur géographique possède la première réserve naturelle nationale (1961), la réserve du Luitel.
Un fort passé historique qui vit à travers un tourisme culturel…
Le début du 20e fût consacré à l’exploitation de la Houille Blanche c’est à dire, l’utilisation de la force motrice de l’eau. Les installations hydrauliques mises en place était destinées à alimenter les usines des vallées. C’est Aristide Bergès qui est le précurseur des aménagements hydrauliques au 19e. Il installa les premières conduites forcées et turbines dans la gorge et au lac du Crozet. Ces installations permettent d’assurer une production d’énergie nécessaire aux usines de fond de vallée, à l’image de la papeterie de Lancey.
Aujourd’hui l’histoire de cette économie sera retracé au futur musée départemental de la Houille Blanche à Lancey. (réouverture en 2011).
Maison Bergès
40 avenue des Papeteries 38190 Villard-Bonnot
04 38 92 19 67
www.musee-houille-blanche.fr
Grâce à Vizille, les balcons de Belledonne, sont également le site d’une période historique importante. En 1789, suite à la Journée des Tuiles une réunion des États généraux du Dauphiné se tient au château de Vizille, pour lancer la grève des impôts, c’est la naissance de la Révolution française. Le château de Vizille, dont une partie est aménagé en musée de la révolution française est ouvert gratuitement au public. Il s’y déroule chaque année la fête de la révolution française en juillet.
Château de Vizille
place du Château BP 1753 38220 Vizille
04 76 68 07 35
musee.revolution@cg38.fr
www.musee-revolution-francaise.fr
Les grands rendez-vous des balcons
De nombreuses manifestations vous permettrons de découvrir la vie rurale d’aujourd’hui et d’autrefois, ainsi que le métier d’agriculteur et ses multiples facettes.
Le festival du film Pastoralismes et grands espaces & Les Rencontres du pastoralisme, organisé tous les deux ans, part à la rencontre d’autre formes de pastoralisme que l’on peut rencontrer dans les pays du sud.
À travers des courts et longs métrages, partez à la découverte de nouvelles cultures et savoirs faires.
Festival Pastoralismes et Grands Espaces
La Grange 38190 Les Adrets
04 76 71 10 20
festival7laux@alpages38.org
Le Comice agricole des balcons de Belledonne se déroule chaque année, et pendant une journée entière, permet de découvrir la vie du monde agricole grâce à de nombreuses activités et démonstration (ex : concours de bucheron, battage de blé…). Pour en savoir plus sur le monde rural, La Combà Autrafé est un musée à la Combe de Lancey, qui retrace l’histoire de la vie d’autrefois, à travers, des objets, outils, photos…
Association du Comice Grésivaudan Belledonne
04 76 20 68 31
Dans un autre registre, si vous souhaitez prendre un bol d’air musical, et pour célébrer la fin de l’été, se déroule le festival Uriage en voix. Cet évènements se déroule en plein air au cœur du parc d’Uriage les bains.
Les Vallées de Maurienne et des Villards
Des vallées tournées vers le tourisme
L’été, les cols mythiques du Glandon et de la Croix de Fer revivent après un long hivernage. Ils retrouvent alors leurs cyclistes et leurs randonneurs, qui redécouvrent les paysages estivaux. Les cyclistes reprennent la route pour effectuer des efforts physiques à plus de 2000 m d’altitude, pour passer de la Vallée de la Romanche à la Vallée de la Maurienne par les cols. Pendant ce temps, de nombreuses randonnées sont à portée de main pour tous les niveaux. Les plus athlétiques pourront atteindre les plus hauts sommets du secteur que sont la Combe de la Croix à 2529 m, la Cîme du Sambuis à 2734 m et les Aiguilles de l’Argentière, qui sont les plus fréquentés.
Autour des sentiers, les randonneurs pourront croiser des personnes qui travaillent et entretiennent le paysage de ces belles montagnes. Se sont les alpagistes remontés en alpages, avec leurs troupeaux d’ovins, de bovins allaitants ou caprins. Ils sont les gardiens de plus 11500 bêtes sur une surface d’environ 5000 Hectares.
Après une belle journée de sport, les touristes pourront se détendre au Festivillards, festival de musique, avec des artistes venus sublimer les nuits d’été : musique classique, gospel, chanson française. Plusieurs styles à découvrir, avec des spectacles tout publics, pour la joie des petits et le plaisir des grands…
Ils pourront se reposer une journée en découvrant la Maison du Patrimoine, qui présente les costumes traditionnels de la Vallée des Villards (mannequins, étoffes, broderies, film vidéo) dans un intérieur ancien et typique de l’architecture locale.
Saint Colomban des Villards et son costume, d’une rare beauté. Il est l’un des plus beaux de la vallée de Maurienne. L’habit de fête a des couleurs chatoyantes avec tablier, ceinture, rubans, châle travaillé dans de la soie et une coiffe toute bordée de fine dentelle plissée, tenue sur un bonnet brodé de mille perles et paillettes.
Quand l’hiver est de retour, que les cols sont fermés, les cyclistes repartis … Quand un épais manteau neigeux recouvre le secteur, c’est alors que d’autres visiteurs arrivent. La station de Saint Colomban des Villards se réveille. Elle se regroupe alors avec d’autres stations pour former le domaine des Sybelles avec plus de 310 kilomètres de pistes. Les adeptes du ski de randonnée sont enchantés avec plus de 75 idées de circuits de randonnées sur l’ensemble du secteur. Les vacanciers peuvent profiter de la station familiale et des activités hivernales à découvrir.
Un peu d’histoire …
Saint Rémy de Maurienne, le bourgs le plus proche de la vallée, est composé de 18 hameaux ou lieux dits, qui s’étalent sur les contreforts de la Chaine de Belledonne, et des coteaux bien exposés vers l’est dominés par les hauts sommets. La commune a un patrimoine religieux riche avec l’église du 19° siècle dans le style néo-gothique, et la petite chapelle de Notre dame d’Auxiliaire également du 19° siècle.
Saint Etienne de Cuines, historiquement, les habitants vivaient dans les hameaux dans les montagnes mais sont revenus dans le village lors de l’arrivé des industries. Les espaces agricoles de la plaine sont, au fil des années, occupés par des constructions résidentielles favorisant l’arrivée de nouveaux “Cuinains” et stabilisant la population à 1300 habitants, comme au temps de son apogée industrielle.
Saint Alban des Villard reste un petit village très pittoresque avec ses 89 habitants et ses nombreuses résidences secondaires qui s’animent en saison hivernale et estivale.
Saint Colomban des Villards reste encore marqué par l’agriculture et l’habitat traditionnels. Les nombreux hameaux s’égrènent sur environ quatre kilomètres, avec pour paysage un relief typiquement alpin, entre grandes parois rocheuses et alpages suspendus au-dessus des anciens verrous glaciaires.
La vallée des Villards, est constituée de nombreux hameaux aux maisons frileusement serrées les unes aux autres, elle a su conserver, pour le plaisir de tous, ses charmes d’antan tout en se dotant d’infrastructures touristiques de qualité. On peu encore voir la présence des chambres de bois ou greniers qui servaient à ranger les biens précieux hors de l’habitation.
La Vallée Eau d’Olle
Pour accéder au versant Eau d’Olle de la chaîne de Belledonne, le seul moyen l’hiver, est la route départementale D 1091 des stations de l’Oisans. L’été, le col de la Croix de Fer permettent de passer à pied de la vallée de l’Oisans à la vallée de la Maurienne.
Livet et Gavet est une commune de passage, située dans la vallée de la Romanche entre le massif du Taillefer et de Belledonne. Elle est la porte des stations de l’Oisans.
Allemont est le premier village de la Vallée d’Eau d’Olle. Il est au pied du massif des Grandes Rousses, et est tourné vers la nature avec ses nombreux torrents, cascades et lacs.
Vaujany est une des stations villages de la vallée. Elle a gardé tout le charme des villages de montagne et les offres des grandes stations.
Ce versant bénéficie de deux grands appuis économiques. Tout d’abord, le barrage de Grand Maison, qui est le barrage hydroélectrique le plus puissant de France. Ensuite, la station de Vaujany qui fait partie du domaine des Grandes Rousses et permet d’accéder à l’Alpe d’Huez par téléphérique. Elle bénéficie donc de la popularité de ce grand domaine.
De nombreuses activités sportives, estivales et hivernales sont possibles sur ce secteur. Les amoureux d’escalades sur bloc seront aux anges avec de nombreux blocs rocheux présents sur la commune de Livet et Gavet, ainsi que sur l’aiguille de l’Eau d’Olle, un pic d’une hauteur de 33 mètres à Allemont (2e plus haut d’Europe).
Pour les autres, randonné, sortie VTT, baignade, cyclotourisme, parapentes, tennis… sont accessibles sur le secteur. La vallée d’eau d’Olle est le lieu de départ de nombreuses randonnées sur la chaîne de Belledonne.
Les adeptes des activités d’hiver pourront être accueillis sur la station de Vaujany qui rejoint le domaine des Grandes Rousses avec ces 310 km de pistes.
Pour mieux découvrir le secteur plusieurs musées peuvent être visités. À Livet et Gavet vous pourrez découvrir le Musée Historique de la vallée de la Romanche.
À Vaujany, le musée EDF Hydrelec vous présentera le barrage de Grand Maison. L’Espace Patrimoine et la maison de la Faune peuvent aussi être visités. La maison du Bouquetin et l’Espace York Mallory sont accessibles si vous êtes sur la commune d’Allemont.
Un évènement est organisé sur le secteur : Le festival international de Magie de la Vallée d’Eau d’Olle.